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02/05/2022

Réforme du travail en prison : communiqué commun

Un 1er mai inédit en prison, mais toujours pas de droit du travail

« En prison, il y a des détenus qui travaillent. Il n’y a pas de droit du travail », relevaient en 2015 plus de 400 universitaires mobilisés sur le sujet.

La réforme du travail en détention, dont une partie entre en vigueur ce 1er mai, entérine un certain nombre d’avancées, mais échoue malheureusement à renverser ce paradigme.

 

Auxilia est cosignataire du Communiqué de presse réunissant 23 organisations.

 

Plus de 70 ans après la consécration du 1er mai comme jour férié et chômé, cette règle devrait s’appliquer pour la première fois en prison cette année : les travailleuses et travailleurs détenus chômeront tout en étant payés, et celles et ceux dont l’activité ne peut être interrompue pour « nécessité du service » verront leur rémunération horaire doublée. Une évolution attendue et saluée dans un environnement où les personnes incarcérées bénéficiant d’un travail sont encore aujourd’hui soumises à une rémunération indécente, à la privation de protection sociale, aux aléas de l’offre de travail et à l’appréciation discrétionnaire de l’administration pénitentiaire ...

 

Signataires

A3D (Association des Avocats pour la défense des droits des détenus) ; Adap (Association des avocats pénalistes) ; Anjap (Association nationale des juges de l’application des peines) ; Arapej 41 (Association réflexion action prison et justice-Loir-et-Cher) ; ASPMP (Association des secteurs de psychiatrie en milieu pénitentiaire) ; Association des anciens du Genepi ; Auxilia ; Ban Public ; Casp-Arapej (Centre d’action sociale protestant - Association réflexion action prison et justice) ; CGT Insertion-Probation ; La Cimade ; Citoyens & Justice ; Clip ; Courrier de Bovet ; Emmaüs France ; Farapej (Fédération des associations réflexion action prison et justice) ; Fas (Fédération des acteurs de la solidarité) ; LDH (Ligue des droits de l’Homme) ; OIP-SF (Observatoire international des prisons-section française) ; Saf (Syndicat des avocats de France) ; SM (Syndicat de la magistrature) ; Snepap/FSU (Syndicat national de l’ensemble des personnels de l’administration péniten-tiaire) ; SNPES-PJJ/FSU (Syndicat national des personnels de l’éducation surveillée - Protection judiciaire de la jeunesse).

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